Florine Vrielynck, 23 ans, travaille comme ingénieur junior en automatisation chez Actemium. Elle aide à résoudre les problèmes liés aux données nécessaires pour les rapports d’utilisateur. Elle le fait essentiellement pour des entreprises pharmaceutiques.
Florine Vrielynck, 23 ans, travaille comme ingénieur junior en automatisation chez Actemium. Elle aide à résoudre les problèmes liés aux données nécessaires pour les rapports d’utilisateur. Elle le fait essentiellement pour des entreprises pharmaceutiques.
Florine : Après l’école secondaire, je ne savais pas ce que je voulais faire. J’aimais l’informatique et pas les professions féminines stéréotypées. Finalement, j’ai choisi d’étudier l’ingénierie car ce domaine offre de vastes opportunités de développement. J’en ai entendu parler grâce à ma grande sœur qui faisait également des études d’ingénieur. En général, il n’y a pas de filles dans cette branche. Dans ma classe, nous n’étions que deux. Pendant mes études, j’ai dû prouver qu’en tant que fille, j’avais tout autant de potentiel pour exercer cette profession.
Florine : Oui, j’ai commencé à travailler directement après mes études. J’ai fait mon stage de fin d’études chez VINCI Energies et ensuite, l’entreprise m’a immédiatement proposé un emploi. VINCI Energies est composé de plusieurs filiales, ce qui vous permet de changer facilement de poste au sein de VINCI Energies et de rejoindre une autre entreprise. J’aime la variété et découvrir de nouvelles choses. Il est donc important pour moi d’avoir cette liberté de choix.
Florine : Non. En revanche, mes parents ont eu un peu peur de mon choix, car ils savaient que je me retrouverais dans un environnement très masculin. C’est à cause des clichés, et je trouve dommage que les clichés ne nous permettent pas d’avancer, et que certaines femmes n’envisagent même pas d’exercer certaines professions à cause d’eux. De telles choses contribuent à la perception des différences entre les sexes. Je n’ai personnellement jamais rencontré de problèmes en tant que femme dans un secteur dominé par les hommes. Si une blague était faite à ce sujet, c’était toujours dans le respect.
Florine : Les employeurs doivent veiller à la féminisation du milieu. Il est urgent de normaliser la présence de femmes dans des professions que nous considérons comme traditionnellement masculines. Nous devons évoluer vers un monde où il n’y a plus de professions typiquement masculines ou féminines. Ensemble, nous devons éliminer les stéréotypes en cessant de les accepter.