Caroline Walkers, 56 ans, travaille comme collaboratrice logistique chez IZEN. Intermédiaire entre l’entrepôt et le bureau, elle contrôle tout ce qui relève de cette fonction. Chaque jour, elle signale ce qui doit être retiré de l’entrepôt et veille à ce que les livraisons partent et arrivent à temps. Le début de la journée est toujours le moment le plus intense, car elle aide les équipes qui partent à résoudre les éventuels problèmes de démarrage.
Caroline Walkers, 56 ans, travaille comme collaboratrice logistique chez IZEN. Intermédiaire entre l’entrepôt et le bureau, elle contrôle tout ce qui relève de cette fonction. Chaque jour, elle signale ce qui doit être retiré de l’entrepôt et veille à ce que les livraisons partent et arrivent à temps. Le début de la journée est toujours le moment le plus intense, car elle aide les équipes qui partent à résoudre les éventuels problèmes de démarrage.
Caroline : Le parcours a été long avant que je ne me retrouve dans le secteur technique. Adolescente, je rêvais de devenir hôtesse de l’air, mais au moment de choisir une formation, ma préférence allait à la comptabilité. Malheureusement, mes parents trouvaient qu’il y avait déjà assez de comptables, alors j’ai fait une année d’études pour devenir institutrice maternelle. J’ai rapidement compris que ce n’était pas pour moi et j’ai décidé d’entrer dans la vie active. J’ai alors travaillé dans le secteur du transport et de la logistique pendant 27 ans, jusqu’à ce que l’entreprise fasse faillite il y a sept ans. IZEN stockant dans l’entrepôt de cette société de transport, j’ai très vite rejoint ses équipes. Mes tâches sont très variées et j’apprends encore chaque jour, j’espère pouvoir exercer ce métier jusqu’à ma retraite.
Caroline : Si la collaboration est tout aussi fluide, je remarque une différence entre les hommes et les femmes. Quand il s’agit d’émotions, par exemple, les femmes ont davantage tendance à être un livre ouvert, alors que les hommes n’en parlent pas vraiment. Le décès de mon chien en est un exemple. Mon mari et moi avons tous deux été affectés par son départ, mais j’ai été la seule où cela s’est remarqué au travail. Néanmoins, ce ne serait pas mal si les hommes exprimaient également leurs sentiments un peu plus souvent. Aussi, en tant que femme dans un environnement masculin, il faut évidemment pouvoir encaisser les coups. Les blagues sont monnaie courante, mais tant que les intentions sont bonnes et qu’il n’y a pas de préjugés, je peux les accepter.
Caroline : Avant tout, je pense que les droits de la femme sont extrêmement importants. En tant que féministe, j’admire toutes les femmes qui nous ont permis d’arriver là où nous sommes aujourd’hui. De Rosa Parks à Malala, tant de femmes dans l’histoire ont montré que l’on peut faire tout ce que l’on veut. C’est aussi pour cette raison que je dirais à toutes les jeunes femmes qui hésitent à faire carrière dans le secteur technique : foncez ! Si vous le voulez vraiment, vous y arriverez.