Saskia Van Ceunebroecke: Project Engineer

Saskia Van Ceunebroecke, 22 ans, travaille comme Project Engineer chez Cegelec, où elle conçoit de A à Z les installations électriques de projets : calcul des courants de défaut, définition de l’emplacement optimal des appareils électriques, réalisation des schémas de câblage… Son travail se concrétise aussi sur chantier, où elle supervise la bonne installation de ses projets. Enfin, elle effectue des tests pour contrôler l’installation et la préparer à la réception.

« J’ai été confrontée à de nombreux défis au cours de mes
études dans cette filière, mais j’ai persévéré – et vous aussi vous pouvez y arriver ! »

  • Nom : Saskia Van Ceunebroecke
  • Âge : 22 ans
  • Études : Master en sciences industrielles – énergie à la KU Leuven à Gand
  • Fonction : Project Engineer
  • Hobbies: Kickboxing, jeux vidéo et énigmes du style escape games

Des LEGO Technic aux projets électriques complexes : comment ta passion pour la technique s’est-elle transformée en carrière ?

Saskia : J’ai grandi dans un environnement technique, puisque mon père était électricien et mécanicien. Au lieu de jouer avec des jouets traditionnels, j’aimais déjà comprendre comment les choses fonctionnaient. Quand j’avais des jouets, je m’intéressais surtout aux Lego Technic. Mes parents ont toujours soutenu mes intérêts, en achetant des jouets techniques plutôt que des jouets classiques. Cette exposition précoce à la technique a éveillé très tôt mon intérêt pour ce domaine. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi l’option électricité et électronique en secondaire. Là, j’ai compris que je voulais approfondir davantage mes connaissances, ce qui m’a motivée à suivre un master en sciences industrielles. En dernière année, on nous a présenté de nombreuses entreprises. Cegelec et le poste de Project Engineer m’ont immédiatement attirée, notamment en raison de la variété de la fonction et des projets menés par Cegelec. Chaque projet est différent. Cette diversité m’oblige à relever sans cesse de nouveaux défis, avec des exigences spécifiques : normes de sécurité strictes pour la Défense, installations électriques étanches et sûres pour les piscines, alimentation ininterrompue dans les hôpitaux… Grâce à cette complexité et cette variété, mon job reste passionnant et stimulant.

As-tu été confrontée à des préjugés sur ton parcours ?

Saskia : Malheureusement, oui, surtout en secondaire. J’étais toujours la seule fille en classe, ce qui a parfois engendré des situations désagréables. Certains camarades m’appelaient « chérie » ou « petite amie » dès que je parlais avec un garçon. J’étais perçue différemment parce que je n’étais pas un garçon. Je me sentais souvent seule. Heureusement, les choses se sont nettement améliorées dans le supérieur. Les étudiants y étaient plus matures. Tout le monde était là par réelle passion, et cet intérêt commun créait des liens forts entre nous. Aujourd’hui, je travaille majoritairement avec des collègues masculins, et cela se passe très bien. Je ne remarque aucune différence de traitement, et ils sont toujours prêts à répondre à mes questions. Cette ambiance professionnelle et bienveillante change tout ! Avec du recul, je suis heureuse de ne pas m’être laissée décourager par les défis au cours de mes études. Ce n’était pas toujours facile, mais j’ai persévéré et suivi ma passion. Et c’est le message que je veux transmettre : si j’ai pu le faire, vous aussi vous pouvez y arriver !

Qu’est-ce que ça fait de débuter sa carrière dans un grand groupe comme VINCI Energies ?

Saskia : VINCI Energies est un employeur très flexible. Il tient par exemple compte de l’équilibre travail-vie privée et m’offre la possibilité de télétravailler les jours où je suis surtout devant mon ordinateur. C’est agréable, mais j’apprécie aussi la variété qu’apportent les visites de chantier. De plus, la culture d’entreprise est très positive et inclusive. Malgré le fait que ce soit une grande entreprise, l’ambiance reste très terre-à-terre et ouverte. Tous les collègues, peu importe leur fonction, sont accessibles et serviables. Cela rend une première expérience professionnelle beaucoup plus agréable, car tout le monde est réellement impliqué.