Marinella De Paepe, 55 ans, travaille comme dispatcheuse chez Cegelec. Sa responsabilité principale consiste à établir le planning des interventions des techniciens pour la maintenance, les dépannages, les tests d’installation et les réparations. À ce titre, elle travaille en étroite relation avec les clients et traite toutes leurs demandes. Chaque année, elle commence par établir un planning annuel avec les rendez-vous récurrents, qu’elle transpose au fur et à mesure en plannings hebdomadaires, lesquels peuvent être sujets à des changements de dernière minute.
Marinella : Au bureau, mes collègues sont aussi bien des femmes que des hommes. Et je peux dire, sans hésiter, que nous formons une équipe très soudée, qui travaille toujours dans une bonne ambiance. Nos techniciens masculins étaient un peu sceptiques au début, car j’étais nouvelle dans l’équipe et j’avais des lacunes en matière technique. Mais en voyant mon dévouement, ils ont fini par m’accorder leur confiance. Aujourd’hui, tout se passe au mieux. J’ai également beaucoup appris sur le tas. L’intérêt que je porte à la technique depuis mon plus jeune âge n’y est sûrement pas étranger. En effet, mon père était technicien automobile et il pensait que toute le monde, sans distinction de genre, devait avoir de solides bases techniques. Je lui en suis très reconnaissante.
Marinella : Au cours de ma carrière, j’ai observé une évolution positive. Les préjugés étaient plus courants par le passé, mais la génération actuelle est de plus en plus ouverte aux collaborations avec des personnes d’origines diverses. À mon avis, des initiatives comme la campagne Women in Technology et la place accrue de la diversité dans les médias favorisent cette évolution. Ces initiatives aident aussi à dissiper certains malentendus, comme l’idée dépassée selon laquelle les femmes du secteur technique seraient moins féminines et ne porteraient jamais de robes ou de maquillage. C’est évidemment faux et ce choix dépend de chaque femme. L’essentiel est de pouvoir et devoir rester soi-même. Mais ce n’est pas toujours facile à concevoir, et c’est pourquoi on a besoin d’exemples. Personnellement, je considère Margaret Thatcher, la Dame de fer, comme l’une de mes sources d’inspiration. En tant que femme, elle a su atteindre les sommets de la politique, un monde jadis dominé par les hommes.
Marinella : Oui, complètement. VINCI Energies a lancé plusieurs projets, comme le fonds VINCI, qui aident les personnes en difficulté à trouver un chez-soi, un rôle et une dignité. Je me félicite que notre entreprise lutte si activement contre toute forme d’exclusion. Ce qui distingue VINCI Energies des autres, c’est la diversité de ses collaborateurs en matière de religion, de culture, d’âge et de genre. Mon cas est un bel exemple de l’engagement de VINCI Energies en faveur des personnes de tous âges. J’avais 52 ans quand j’ai postulé. Mais VINCI Energies n’a pas hésité à me donner cette opportunité de mettre à profit mon expérience acquise. Voici donc mon message aux autres : osez la différence, suivez vos passions et faites tout pour décrocher ce job de rêve, en faisant fi des stéréotypes.