Sophie: Business Unit Manager

Sophie De Decker est Business Unit Manager chez VINCI Energies. Elle dirige le service de maintenance technique et s’occupe en particulier des contrats à long terme. Elle est notamment responsable du personnel et des aspects financiers et opérationnels de sa Business Unit.

 » Nous devons encourager nos enfants à faire des choix d’études
et d’emploi en fonction de leurs propres préférences et talents.
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  • Nom: Sophie De Decker
  • Âge: 43
  • Études : Ingénieur en génie civil (VUB)
  • Fonction : Business Unit Manager
  • Hobbies : Faire du sport, cuisiner et lire

Sophie De Decker, 43 ans, est Business Unit Manager chez VINCI Energies. Elle dirige le service de maintenance technique et s’occupe en particulier des contrats à long terme. Elle est notamment responsable du personnel et des aspects financiers et opérationnels de sa Business Unit.

Comment cherchez-vous à progresser professionnellement ?

Sophie : Pour moi, il est crucial d’acquérir de nouvelles connaissances afin de continuer à me développer. J’admire les personnes très persévérantes, qui sont capables de réaliser leurs rêves. Plus on grandit, plus on a de confiance en soi et de passion pour son métier. Pour moi, VINCI Energies est par excellence l’employeur qui contribue à mon épanouissement et favorise mon potentiel de développement. Ainsi, je suis ravie des opportunités qu’offre l’entreprise.

Parvenez-vous à trouver un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée ?

Sophie : Ce n’est pas toujours évident. Lorsque l’on doit gérer un ménage en plus de son travail, cela fait une grande différence. Cependant, les perceptions commencent à changer sur l’idée que les femmes devraient s’occuper davantage des tâches ménagères. Les jeunes qui arrivent sur le marché du travail ont une attitude complètement différente vis-à-vis de la vie. L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée devient de plus en plus important, y compris pour les hommes. Les gens veulent travailler pour vivre. Dans ma génération, les hommes accordaient généralement la priorité à leur travail, tandis qu’aujourd’hui, les hommes veulent toujours plus passer beaucoup de temps avec leur famille.Dans ma génération, le travail passait généralement en premier pour les hommes, alors qu’aujourd’hui, de plus en plus d’hommes veulent aussi passer beaucoup de temps avec leur famille. Certains arrêtent même de travailler lorsqu’ils deviennent père. Dans le passé, c’était inenvisageable, et seules les femmes le faisaient. Grâce à ce changement, je pense que les femmes parviennent à mieux concilier famille et travail.

Comment convaincre davantage de filles de choisir le secteur technique ?

Sophie : Il faut favoriser mieux et plus tôt les talents techniques de nos enfants. J’ai l’impression que les jeunes ne commencent à avoir un aperçu de leurs possibilités d’orientation professionnelle trop tard, et qu’ils ne savent pas ce que ces professions impliquent. Certaines filles ne choisissent que des formations théoriques, car cela est considéré comme la norme. Elles découvrent alors plus tard que leurs talents ne correspondent pas vraiment à l’aspect pratique de la profession et réalisent trop tard qu’elles veulent faire autre chose. Nous devons aussi vraiment abandonner l’idée que certains domaines d’études offrent plus de possibilités d’avenir en fonction du sexe. Au contraire, les enfants devraient être encouragés à fonder leurs choix d’études et de métier sur leurs préférences et talents propres. C’est le seul moyen de nous débarrasser des stéréotypes.